Historique des noms de rues de la ville de Saint-Pierre

Cet outil a pour but de permettre aux chercheurs de repérer sur un plan moderne les appellations actuelles des anciennes rues de la ville de Saint-Pierre.

  • Première partie : retranscription de la brochure réalisée par Emile Sasco en 1930, imprimée localement par l’Imprimerie du Gouvernement.
  • Deuxième partie : informations complémentaires sur les noms d’origine, omises volontairement ou non par Sasco en 1930.
  • Troisième partie : modifications intervenues dans l’appellation des rues après 1930 et désignation des nouvelles voies de communication. Ces informations sont portées tout de suite après le nom relevé par Sasco.
  • Quatrième partie : informations relatives à la délimitation du périmètre urbain et à l'identification des rues et des maisons jusqu'en 2007.

Pour plus d'informations sur certaines personnalités qui ont donné leur nom à des rues de la ville consultez les biographies disponibles dans "Rues du souvenir", de Michel Le Carduner, dans la rubrique "Travaux de chercheurs".

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Rue des Français Libres. Coll. de l'Arche

Rue des Français Libres. Coll. de l'Arche 

Rue Albert Briand. Coll. de l'Arche 

Première partie : Historique des rues de Saint-Pierre (par Emile Sasco en 1930)

            En 1816, le bourg de Saint-Pierre fut reconstruit sur l’emplacement qu’il occupait en 1793 lorsque les Anglais s’emparèrent de la Colonie. A cette époque, il s’étendait dans sa plus grande longueur, devant le littoral du Barachois dont la majeure partie était formée de graves, depuis le côté Est de la place du Gouvernement jusqu’à proximité d’un chemin qui porte aujourd’hui le nom de rue de la Marine.

            Un chemin bordait ces graves au Nord, et, d’après des renseignements assez précis, il semble bien qu’à la réoccupation, il fut approprié pour donner ouverture à la première voie du bourg qui fut successivement la Grande rue, la rue Royale, la rue Joinville, en souvenir du passage à St-Pierre, en 1841, du Prince de Joinville, pour devenir enfin en 1889, la rue Nielly. En 1819 la rue Granchain est déjà ouverte. Et il est probable qu’après l’ouverture de ces deux premières voies ce sont les rues de Sèze et Jacques Cartier qui furent livrées à la circulation. En effet, d’après des délibérations du Conseil de Gouvernement et d’Administration et recherches dans les Archives notariales, on constate que, dès 1828, des concessions de terrains ou des ventes de maisons sont accordées ou consenties dans ces rues ; puis, le bourg s’agrandissant sans cesse, de nouvelles voies sont ouvertes. Ainsi en 1838 la rue du Barachois existait déjà. En 1844, des concessions sont accordées dans les alignements des rues de l’Hôpital, Bisson, Boursaint, de la Boulangerie, Truguet ; en 1848, une maison, sise rue Carpillet, est vendue. En 1849, un terrain est concédé rue de la Poudrière ; en 1850, il est accordé des terrains dans les alignements des rues Borda et de l’Anse. En 1865, l’Administration accorde des terrains dans les rues Richery, St-Servan, Granville, Gervais, Desrousseaux, Mamyneau, Fayolle, Brue, Borius, Delécluse, Hautefeuille, Ange Gautier, Bruslé, de la Gentille, de la Fauvette, Ducouëdic ; en 1866 Avenue de l’Abattoir, rues des Miquelonnais, de l’Espérance, Colbert, de l’Armée d’Italie, de la Marine. Soit à cette dernière date, trente-sept rues ouvertes sur les soixante existantes actuellement. Mais les Archives Locales ne font aucunement mention de l’époque précise à laquelle ces rues, sauf les plus récentes, furent successivement dénommées.
            Vers 1860, la situation économique du pays devenant de plus en plus florissante, l’Administration songea à la construction de quais, afin de permettre aux nombreux navires marchands fréquentant le port de St-Pierre de décharger plus rapidement leurs cargaisons. Dans ce but, des graves furent déclassées, notamment celles Sylvain, Ravenel et Vidart ; on prit sur la mer pour l’édification des quais, les vides comblés avec des matériaux arrachés du sol rocailleux de la montagne, les graves nivelées. Ainsi furent commencés en 1862, une grande partie de la Place du Gouvernement, le Quai et la Place Napoléon dénommés depuis Quai et Place de la Roncière.
 
 
CHAPITRE I
 
            La Ville de Saint-Pierre, située dans le Sud-Est de l’île est construite sur la partie du littoral qui borde la rade et longe le Barachois. La masse principale des habitations s’étage en amphithéâtre sur les pentes assez escarpées de la colline du Calvaire. Une importante partie des maisons construites dans la plaine au pied de la montagne et qui constituait la partie Nord de la Ville, a disparu depuis l’exode de 1907-1908. Il n’en reste plus que quelques-unes disséminées ça et là dans les rues.
            La dénomination des rues et places publiques, le numérotage des maisons sont, à certains égards, une matière de police municipale, mais ils se rattachent si étroitement à l’ouverture de la voie qu’ils en constituent comme l’accessoire.
            Les noms donnés aux rues et places publiques sont, le plus souvent, ceux de personnages illustres ou de citoyens qui se sont distingués par leurs mérites ou par leurs services. Ces dénominations prennent le caractère d’hommage public.
 
 
CHAPITRE II
 
            Il y a longtemps déjà, les rues et places publiques de notre Ville portaient des plaques indicatives de leur nom. Mais plutôt rares sont, aujourd’hui, celles qui en sont munies. C’est pourquoi les générations nouvelles ignorent complètement les noms des rues.
            Si un étranger aborde sur la voie publique le premier St-Pierrais venu pour lui demander l’adresse de l’un de ses compatriotes, il reçoit invariablement cette réponse : Un tel ? Il demeure près du Calvaire ou : il reste à la Butte ; ou encore : sa maison est à côté d’un tel. Avec de pareils renseignements, l’intéressé devra se fier à son bon génie pour le conduire à destination, à moins que le passant interpellé ne le fasse de bonne grâce ce qui, reconnaissons-le, arrive le plus souvent.
            Cependant, une plaque indicative à chaque extrémité de la rue ou de la place suffirait pour parer à ces inconvénients ; le numérotage des maisons qui complète la dénomination des voies s’impose également. La dépense qui résulterait de cette restauration ne serait pas au dessus des moyens dont dispose actuellement la municipalité.
            Les rues de Saint-Pierre, presque toutes rectilignes, sont sensiblement orientées Nord-Sud et Est-Ouest.
            En attendant l’apposition des plaques bleues que nous réclamons avec instance, nous allons indiquer l’emplacement de ces rues, en commençant par celles qui partent du littoral du Barachois, ainsi que celles qui s’ouvrent sur ces voies, et pourquoi elles ont reçu telle dénomination.
 
 
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Rue de l’Armée d’Italie (120 mètres) située entre la place du Gouvernement et l’ancienne batterie de la Pointe-aux-Canons.
Ainsi nommée pour commémorer la campagne victorieuse de l’Armée Française, accourue, en 1859, au secours de l’Italie envahie par les Autrichiens.
 
Rue Saint-Joseph de Cluny (50 mètres)
Cette dénomination a pour but de rendre hommage aux Sœurs de la congrégation de St-Joseph de Cluny venues dans la Colonie en 1826. Cette rue s’ouvre sur la précédente pour finir rue Carpillet.
 
Rue Truguet commence à l’Est de la place du Gouvernement pour finir à l’origine de la route de Gueydon (600 mètres).
L’Amiral Truguet, Ministre de la Marine et des Colonies de 1795 à 1797, s’intéressa particulièrement au sort des malheureux déportés de Saint-Pierre et Miquelon.
 
Six voies s’ouvrent sur cette rue :
 
Rue de l’Anse (90 mètres) qui aboutit au lieu dit : Anse, sur le littoral ouest de la rade.
 
Rue des Bains (100 mètres) débouche rue Borda.
Ainsi nommée parce qu’autrefois un établissement de bains existait dans le prolongement, aujourd’hui fermé, de cette rue.
 
3° Rue Gervais (660 mètres) finit place du Réservoir.
Ainsi nommée pour rappeler le souvenir du lieutenant-colonel d’artillerie Gervais, commandant de la Colonie de 1850 à 1859, qui fut un habile administrateur et un homme de bien, auquel le pays doit d’utiles institutions.
 
Rue Delécluse (620 mètres), s’arrête également place du Réservoir.
Porte ce nom en souvenir du Capitaine de corvette qui gouverna la colonie de 1845 à 1849.
 
Rue Saint-Malo (40 mètres), finit rue Ange Gautier.
Dénomination donnée comme témoignage de reconnaissance aux Malouins qui, en plusieurs circonstances douloureuses, sont venus en aide aux habitants de Saint-Pierre, avec lesquels ils entretiennent, d’ailleurs, de temps immémorial des relations intimes d’affaires et d’amitié.
 
Rue Bourilhon (480 mètres) qui passe derrière l’ancienne caserne des disciplinaires et se perd dans la montagne.
Le Commissaire de la Marine Bourilhon, méritait mieux comme hommage à sa mémoire que cette rue perdue dans la montagne et qui n’existe, pour ainsi dire, qu’à l’état d’ébauche, car c’est le commandant Bourilhon qui reprit possession de la Colonie en 1816, où au milieu de difficultés inouïes, il organisa tous les services et rebâtit les deux bourgs de Saint-Pierre et de Miquelon. Son administration prit fin en 1819. M. Bourilhon avait déjà été attaché à l’administration de la colonie, comme écrivain ordinaire de Marine, lorsqu’elle a été occupée par les Anglais en 1778 et en 1793.
 
Rue Borda (840 mètres) prend naissance au Nord de la place du Gouvernement ; interrompue par la place de l’Eglise, reprend son nom entre celle-ci et le Palais de Justice et finit sur les premières pentes de la montagne.
Nom donné en souvenir de l’amiral français Borda qui prit part à la guerre de l’indépendance des Etats-Unis, et explora les rives de l’Atlantique Nord.
 
Deux rues s’ouvrent sur cette voie :
 
Rue Brue (500 mètres) qui va se souder à la route de l’Anse à Pierre.
Ainsi dénommée en mémoire du Chef de bataillon Brue, commandant de la colonie de 1828 à 1839 et qui fut un habile administrateur.
 
Rue Borius (360 mètres) qui aboutit rue Ducouëdic.
En souvenir du Capitaine de frégate de ce nom qui commanda la colonie de 1825 à 1828.
 
Rue Nielly (920 mètres) ancienne rue Joinville. Commence à l’Ouest de la place du Gouvernement. Son parcours est interrompu dans le haut de la Ville par une propriété privée. Elle reprend la même dénomination de l’autre côté et a son terminus près de l’Abattoir.
Cette rue est ainsi nommée pour rendre hommage à la mémoire du Chef du Service de Santé Nielly qui, pendant 10 ans, de 1859 à 1869, se consacra de façon admirable au service des malades.
 
Trois rues s’ouvrent sur la rue Nielly.
 
Rue Chanzy (140 mètres) dénommée en 1889, débouche rue Beaussant.
Le Général français Chanzy, s’illustra en 1870, au cours de la guerre franco-allemande.
 
Rue du Calvaire (340 mètres).
Ainsi dénommée parce qu’elle borde sur son parcours la place du même nom ; finit route Iphigénie.
 
Rue Richery (340 mètres) qui prend fin place de l’Amiral Courbet.
L’Amiral français Richery, détruisit en 1796, les bourgs de Saint-Pierre et de Miquelon alors occupés par les Terre-Neuviens.
 
Place de la Roncière (240 mètres).
Ainsi dénommée pour immortaliser le nom du Comte Emile de La Roncière, Commandant de la colonie de 1859 à 1864, sous l’administration duquel une active impulsion fut donnée aux travaux publics, notamment à l’élargissement des rues et la construction des quais. Il fut aussi le créateur des Asiles. Le commandant de La Roncière eut l’honneur de recevoir, en 1861, le prince Jérôme Napoléon et la princesse Clotilde, sa femme.
 
De cette place, partent les rues suivantes :
 
Rue de Sèze (240 mètres) débouche sur la place Clotilde, devant l’hôpital.
M. de Sèze, Romain, avocat et magistrat. Comme avocat, prit la défense du roi Louis XVI devant la Convention. Sous la Restauration devint premier Président de la Cour de Cassation et Pair de France.
 
Rue Bisson (530 mètres) finit à l’ancienne caserne des disciplinaires.
Le Lieutenant de Vaisseau Bisson, chargé de commander un brick qui avait été pris sur les Turcs par la flotte de l’Amiral Rigny, se fit sauter avec son équipage, le 6 novembre 1827, plutôt que de se rendre.
 
Rue Maréchal Foch (720 mètres) ancienne rue du Barachois, s’arrête à l’Ouest de l’ancienne caserne des disciplinaires.
Ainsi dénommée par décret du 7 août 1929, pour immortaliser le nom de l’illustre Soldat qui est et demeurera le héros prééminent de la Grande Guerre 1914-1918.
 
Entre les rues Bisson et Maréchal Foch :
 
La Rue St-Louis (50 mètres).
Ainsi nommée en l’honneur du roi de France Louis IX.
 
Sur la rue Maréchal Foch s’ouvrent les deux rues suivantes :
 
Rue Sadi Carnot (520 mètres) ancienne rue Granchain, se soude à l’avenue de l’Abattoir.
Ainsi dénommée pour rendre hommage à la mémoire du Président de la République Carnot, assassiné à Lyon en 1894.
L’ex-rue Granchain n’avait pas en 1819 la direction qu’elle a actuellement. Elle formait un angle à partir de la limite Ouest de l’ancienne propriété Riotteau et obliquait vers le Sud. Ce fut vers 1825 que l’autorité locale changea l’ancien alignement de la rue et le porta plus au Nord, de manière qu’il formât une ligne droite.
 
Rue Hautefeuille (480 mètres) qui rejoint la route Iphigénie.
Le Lieutenant de Vaisseau Hautefeuille commanda longtemps une goëlette de la station locale.
 
Les trois rues suivantes s’ouvrent sur la rue Sadi Carnot :
 
Rue des Miquelonnais (380 mètres) s’arrête à l’entrée de la route Iphigénie.
Ainsi dénommée en l’honneur de nos compatriotes de Miquelon.
 
Rue de l’Espérance (600 mètres) qui a son terminus au pied de la montagne.
Dénommée pour immortaliser la mémoire du Baron de l’Espérance qui prit possession de la colonie en 1763, commanda en second à Miquelon jusqu’en 1773 puis à cette date devint Gouverneur des îles jusqu’en 1778.
 
Rue de la Poudrière (600 mètres) qui finit aussi au pied de la Montagne.
La première poudrière fut construite en 1816 sur un terrain vague, en dehors du bourg, dans le quadrilatère formé aujourd’hui par cette rue, les rues Beaussant, Granville et Colbert. Cette poudrière sauta en 1846, La voie qui fut ouverte lorsque la ville s’étendit dans cette partie de l’Ile, fut dénommée rue de la Poudrière.
 
Immédiatement après la Place de la Roncière, vient le Quai du Commerce (90 mètres).
 
Deux rues partent de chaque côté de ce quai :
 
Rue Lamentin (130 mètres) qui prend fin rue Nielly.
Du nom d’une Ville des Antilles françaises.
 
Rue du Commerce (60 mètres) qui aboutit rue St-Jean.
 
Entre ces deux rues, existe une voie de 70 mètres de long dénommée la Rue Neuve.
 
Après le Quai du Commerce vient le Quai de la République sur lequel s’ouvre :
 
La Rue des Basques (180 mètres) qui s’arrête rue de la Gentille.
Ainsi dénommée en l’honneur des marins basques qui, autrefois, venaient nombreux dans la colonie.
 
La Rue Saint-Jean (60 mètres) s’ouvre entre la précédente et la rue Lamentin.
Dénommée ainsi en l’honneur de l’apôtre Saint-Jean.
 
La Rue du Littoral (360 mètres) qui fait suite au Quai de la République se prolonge jusqu’au pont Boulot.
 
La Rue de la Marine (120 mètres) est la seule qui part de la précédente pour déboucher rue Sadi Carnot.
 
Revenant à l’Est de la Ville, nous arrivons Place de l’Eglise où nous trouvons :
 
Au Nord de cette place :
 
Rue Saint-Ollivier (60 mètres) qui longe l’église paroissiale et finit rue Boursaint.
D’après la tradition, cette rue est ainsi nommée pour rendre hommage à la mémoire de M. Ollivier, premier Supérieur ecclésiastique de la Colonie et Curé de St-Pierre où il exerça son ministère de 1816 à 1842.
 
La Rue Félix (120 mètres) qui part de la précédente pour finir rue Maréchal Foch.
Anciennement rue du cimetière, parce qu’elle conduisait presque directement de l’église au champ du repos où sont édifiées actuellement les écoles communales (Aujourd’hui le Lycée). Quand en 1858 ce cimetière fut désaffecté, le nom de la rue fut modifié et remplacé par la dénomination actuelle, du prénom d’un cordonnier de l’époque Félix Lazare qui y avait son échoppe et jouissait, d’après la tradition, d’une certaine popularité.
 
La Rue Jacques Cartier (270 mètres) commence à l’Ouest de la place de l’église pour finir rue Richery.
Porte ce nom pour commémorer le célèbre navigateur malouin qui, en 1535, planta le premier le drapeau national aux Iles St-Pierre et Miquelon et en prit possession au nom de la France – Et Jacques Cartier n’a pas sa statue sur une des places de St-Pierre !
 
La Rue de la Boulangerie (530 mètres) ouvre sur la précédente et a son terminus rue Bourilhon.
La première boulangerie, construite en 1816 par le Gouvernement local fut édifiée sur un terrain sur lequel devait être plus tard ouverte cette rue.
 
Toujours à l’Est de la Ville, nous trouvons, partant du banc de galet bordant le littoral de la rade :
 
Rue de Carpillet (210 mètres) qui finit à l’Est de la place de l’église.
Porte le nom d’un colonel-brigadier du génie qui fut envoyé en mission dans notre colonie en 1784, avec le lieutenant-colonel de Bertois et K/Regan, lieutenant, tous trois officiers ingénieurs des fortifications, tant pour « s’assurer si l’île de St-Pierre était susceptible d’être fortifiée que pour examiner s’il serait possible de faire une jetée dans la rade de Miquelon afin d’y mettre les navires à l’abri des vents d’Est et de Nord-Est extrêmement dangereux dans cette île. »
 
Rue Boursaint (900 mètres) passe devant le presbytère et prend fin, rue du Calvaire à proximité de la route Iphigénie.
Boursaint (Pierre-Louis) né à St-Malo en 1791. Débuta dans la Marine comme novice-timonnier. A 17 ans, il était nommé Commissaire de l’Escadre de l’amiral Gantheaume en Méditerranée, devint ensuite Chef du Personnel au Ministère de la Marine, puis Directeur du fonds des Invalides. C’est ainsi qu’il eut l’occasion d’adresser au commandant de Saint-Pierre et Miquelon, nouvellement rétrocédés à la France de nombreuses et intéressantes circulaires sur l’organisation de la comptabilité de cet important service. A sa mort, survenue en 1833, il était Conseiller d’Etat et membre de l’Amirauté. Par testament, il légua des sommes importantes, destinées à venir au secours des matelots et de leurs fils.
 
3° Rue de l’Hôpital (760 mètres) qui s’arrête route Iphigénie, traverse la place Clotilde, devant l’hôpital, d’où son nom.
 
Au Nord de la Ville, nous avons, ouvrant sur la rue Gervais :
 
1° la Rue Ange Gautier (480 mètres).
Du nom d’un Lieutenant de vaisseau, commandant une goëlette de la station locale et qui administra par intérim la colonie d’octobre 1855 à mai 1856.
 
2° la Rue Bruslé (480 mètres).
Du nom d’un sous-commissaire de la marine, commandant p. i. de la colonie d’octobre 1849 à juillet 1850.
 
Ces deux rues ont leur terminus au pied de la montagne.
 
Nous trouvons encore partant de l’intersection des deux rues précédentes, pour aboutir à l’angle Nord-Est de la place du Réservoir :
 
La Rue Desrousseaux (660 mètres).
Porte le nom d’un capitaine de corvette, commandant de la colonie de 1842 à 1845.
 
Puis ayant leur origine sur la rue Ange Gautier pour finir au pied de la partie N.-O. de la montagne, les deux rues suivantes :
 
1° la Rue Mamyneau (720 mètres).
Le capitaine de vaisseau Mamyneau commanda la colonie de 1839 à 1942 ; il eût l’honneur de recevoir, en 1841, le prince de Joinville, fils du roi Louis-Philippe 1er.
 
2° la Rue Fayolle (410 mètres).
Porte le nom d’un capitaine de frégate, qui administra la colonie de 1819 à 1825.
 
Sur la rue Mamyneau s’ouvre :
 
La Rue du Temple (240 mètres) qui va se perdre dans la montagne à l’Est de la caserne des disciplinaire.
Ainsi dénommée parce qu’elle passe devant le temple protestant anglican.
 
La Rue Hoche (300 mètres) se trouve sur les premières pentes de la montagne.
Du nom d’un des plus célèbres généraux de la Première République Française.
 
Comme sa voisine, la rue Bourilhon, la rue Hoche n’existe que sur le plan de la Ville ; elle n’est même pas tracée.
 
La Rue Ducouëdic (240 mètres). Elle part de la place de l’Amiral Courbet pour s’arrêter au pied de la montagne.
Nom donné en souvenir de l’équipage du brick de guerre Ducouëdic qui participa à la construction de la route Iphigénie et aménagea les cours de l’hôpital.
 
Nous transportant dans la partie Ouest de la ville, nous trouvons, commençant rue Richery :
 
Rue de la Fauvette (140 mètres) qui finit place du Calvaire.
 
Rue de la Gentille (280 mètres) qui finit rue du Calvaire.
Ces noms rappellent deux goëlettes de la station locale qui séjournaient dans la colonie lorsque ces deux rues furent livrées à la circulation et d’ailleurs construites par leurs équipages.
 
La Rue du Réservoir (120 mètres). S’ouvre sur la rue de la Fauvette et va jusqu’à la rue Hautefeuille, à proximité du réservoir du Pain de Sucre.
 
Puis partant de la rue de la Poudrière :
 
1° La Rue Beaussant (580 mètres) qui a son terminus rue du Calvaire.
Du nom d’un lieutenant de vaisseau qui commanda une goëlette de la station locale.
 
2° La Rue Colbert (310 mètres) qui s’arrête Place du Calvaire.
Dénommée ainsi en l’honneur de l’illustre Ministre de la Marine de Louis XIV et qui fut le créateur de l’Inscription Maritime.
 
La Rue Granville (80 mètres) existe entre les rues Beaussant et Boursaint.
Ainsi nommée en l’honneur de la Ville de Granville avec laquelle St-Pierre entretien depuis de longues dates des relations commerciales, maritimes et amicales.
 
Ouvre sur la rue des Miquelonnais pour finir rue Chanzy.
 
La Rue Margueritte (220 mètres).
Le général Margueritte fut tué en 1870 à la bataille de Sedan, en chargeant à la tête de sa brigade de chasseurs d’Afrique.
 
La Rue Marceau, (90 mètres) simplement à l’état d’ébauche, dénommée en 1889, part de l’Avenue de l’Abattoir pour finir dans la plaine aux environs de la route Iphigénie.
Nom d’un célèbre général de la Première République Française.
 
Enfin dans le Sud-Ouest de la Ville :
 
L’Avenue de l’Abattoir (170 mètres), qui fait suite à la rue Sadi-Carnot et s’arrête à l’Abattoir municipal.
 
Trois rues partent de cette avenue :
 
1° La Rue St-Servan (50 mètres), qui finit rue Nielly.
Dénommée en l’honneur de la ville de St-Servan avec laquelle St-Pierre entretien, depuis longtemps, des relations d’affaires et d’amitié.
 
2° La Rue des Antilles (50 mètres) qui finit également rue Nielly.
 
3° La Rue Marceau déjà citée.
 
La Rue Surcouf (240 mètres) qui part de l’étang Boulot et débouche Avenue de l’Abattoir.
Dénommée en 1889, du nom du célèbre corsaire malouin qui jeta la terreur dans le commerce maritime anglais pendant les guerres de la Première République et de l’Empire.
 
La Rue Molière (170 mètres) part de la précédente pour aboutir rue Sadi-Carnot ; dénommée en 1889.
Molière, le plus illustre des poètes comiques des Temps modernes.
 
Il ne nous reste plus qu’à nommer les places publiques et désigner leur emplacement :
 
Place du Gouvernement, au pied de la terrasse de l’hôtel du Gouverneur, sur le littoral du Barachois.
 
Place de l’Eglise, devant l’église paroissiale.
 
Place de la Roncière dont il a été déjà parlé.
 
Place Clotilde, devant l’hôpital.
Rappelle le passage à St-Pierre, en 1861 de la princesse Clotilde et du prince Jérôme, son mari.
 
Place de la Liberté, derrière l’hôpital, dénommée en 1888, sur laquelle s’élève le tronquet (sic. trinquet).
 
Place Victor Hugo, bordée par les rues de la Fauvette et Boursaint, dénommée en 1889.
Victor Hugo, illustre poète français du 19ème siècle.
 
Place du Calvaire, sur une colline dominant la ville et au sommet de laquelle une croix gigantesque a été plantée en 1860 par la population.
 
Place du Feu Rouge, limitée par les rues du Maréchal Foch et de la Boulangerie.
Ainsi nommée parce qu’un phare à feu fixe rouge y est élevé.
 
Place de l’Amiral Courbet, limitée par les rues Gervais, Delécluse, de la Poudrière et Ducouëdic, dénommée en 1889.
L’amiral français Courbet s’illustra pendant les guerres de Chine (Expéditions du Tonkin et d’Annam en 1883).
 
Place du Réservoir, devant l’étang du Pain de Sucre.
 
Place Gambetta, dénommée en 1889, n’existe que sur le plan de la ville.
Gambetta, avocat, homme d’Etat. En 1870, s’empara de la dictature, réorganisa les armées et parvint pour un instant à électriser les populations.
 
Enfin le petit Square de la Pointe-aux-Canons dont l’aménagement fut réalisé dans l’été de 1929, et, où enfants et mamans peuvent commodément jouir du bon air marin pendant les belles journées de la saison estivale.

Deuxième partie : Informations complémentaires.

Rues et routes

Rue Paul Bert, de la rue des Miquelonnais à la rue du Calvaire.
Dénommée par décret du 13 février 1889.
 
Rue St-Joseph de Cluny. Porte ce nom en juillet 1895, alors que l’administration projette de construire un hangar destiné à servir de parc à charbon à l’angle de cette rue et la rue de l’Armée d’Italie. En réalité la dénomination est Rue des Sœurs de St-Joseph de Cluny.
 
Route de l’Anse à Pierre
A été construite pour mener aux installations d’atterrissage du câble télégraphique en 1867. Mène du nord de la ville à l’anse du même nom. Semble n’être qu’une dénomination populaire.
 
Route Iphigénie
 
Route de la Cléopâtre
 
Route de la Bellonne
Prend son embranchement entre les deux précédentes.
 
Route de Ravenel 
N’a été d’abord qu’une dénomination populaire. A été construite au sud-ouest de la ville pour mener aux installations de pêche de l’anse du même nom.
Arrêté n° 11 du 12 avril 1979 : « la voie » portera le nom de Route de la Quarantaine.
Dénomination changée par arrêté n° 145 du 7 avril 1988 : Route de la Pérouse.
Dénomination changée en partie par arrêté n° 128 du 13 juillet 2001 : la route de la Pérouse, de son intersection avec la route du Cap aux Basques jusqu’à l’étang Bonnier, portera désormais le nom de Route de Ravenel.
 
Route de la Pointe Blanche
Semble n’être qu’une dénomination populaire. Mène de l’étang Boulo à la pointe du même nom au sud de l’île.
Elle existe lors d’une concession accordée en 1860 mais n’est pas nommée.
 
Route de Galantry
Semble n’être qu’une dénomination populaire. Prend son embranchement au début de la route de la pointe Blanche en se dirigeant vers l’est et abouti à la colline de Galantry au sud de l’île sur laquelle est érigé le phare.
 
Route de Gueydon
Dénomination changée par arrêté du 11 juillet 1975 : Boulevard Thélot.
Située au nord de la rade. Nommée route de la Rade lors de plusieurs concessions de terrains en 1858 et 1859. On mentionne que les marins du Lapérouse y ont construit un belvédère. Est dite route de Gueydon en 1859. A l’occasion de deux demandes de concessions à l’automne 1861, elle est dite route de la Corniche. Au 20e siècle, son appellation populaire est route du Cap à l’Aigle, par contraction, route du Cap.
 

Places

Place de la Liberté, la place située derrière l’hôpital. Arrêté n° 67 du 21 avril 1888.
 

Quais

Arrêté n° 67 du 21 avril 1888 :
Seront désormais dénommés :
 
Quai de la République, « le quai qui fait suite à celui de l’ancienne maison Atherton, Hough et Cie et aboutit à la cale Le Buf. »
 
Cale du Commerce, « la cale où accoste le steamer postal, dite actuellement cale américaine. »
 
Quai du Commerce, « le quai situé à l’ouest de la cale ci-dessus. »
 
Cale Centrale, « la dernière cale construite par la commune et située en face de la maison Frecker-Lacroix. »
 
Quai Central, « le terre-plein attenant, à l’Ouest, à la cale ci-dessus. »

Troisième partie : Evolutions et modifications des rues après 1930.

Rue de l’Armée d’Italie
Sur le plan des concessions accordées en 1764, dressé en 1783, elle porte le nom de Rue de la Chapelle, probablement parce qu’elle bordait la chapelle.
Dénomination changée par arrêté n° 841 du 9 juillet 1973 : La rue de l’Armée d’Italie portera désormais le nom de boulevard Constant-Colmay dans toute la partie allant de la rue Truguet jusqu’à sa jonction avec la route du Cap-à-l’Aigle.
 
Rue Truguet
Sur le plan des concessions accordées en 1764, dressé en 1783, elle semble porter le nom de Rue des Casernes, probablement parce qu’elle longeait les casernes des militaires.
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1852.
Dénomination changée par arrêté n° 1150 du 26 septembre 1974 : Rue de l’Abbé Pierre Gervain, par contraction Rue Abbé Pierre Gervain.
 
Rue de l’Anse
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1852.
 
Rue des Bains
Dénomination changée par arrêté du 11 mai 1931 : Rue Gouverneur d’Angeac.
 
Rue Gervais
Une concession de terrain accordée rue des Bains en 1857 est bornée au nord par une rue projetée : sans doute rue Gervais ; elle existe lors d’une concession de terrain en 1858 mais n’est pas dénommée.
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1864.
Dénomination changée par arrêté du 12 janvier 1955 : Rue Maréchal de Lattre de Tassigny.
 
Rue Delécluse
Lors de concessions de terrains accordés en 1858, elle est dite projetée ; en 1859 et 1861, elle est dite Rue au nord du lavoir public.
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1862.
Dénomination changé par arrêté du 26 août 1953 : Rue Gloanec.
Dénomination changée par arrêté n° 11 du 12 avril 1979 : la rue Gloanec dans sa partie comprise entre les n°s 5 et 7 de la rue Ducouëdic et se terminant au pied de la montagne portera le nom de rue Eugène Grimaux.
 
Rue Borda
Sur le plan des concessions accordées en 1764, dressé en 1783, elle semble porter le nom de Rue de la Cale, entre la place de l’Eglise et la mer, probablement parce qu’elle menait à la cale du gouvernement.
Nommée Rue Borda lors d’une concession de terrain en 1852.
Une vente de maison à la date du 21 juin 1856 dénomme Rue de la Cale la portion comprise entre la mer et la place de l’Eglise, de même qu’un avis public en février 1872.
Dénomination changée par arrêté n° 264 du 12 mars 1971 : Rue du Docteur Dunan, dans la portion allant du Presbytère (rue Boursaint) à la Montagne.
 
Rue Brue
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1863.
 
Rue Borius
Dénomination changée par arrêté n° 753 du 23 septembre 1964 : Rue René Autin.
 
Rue Nielly
Sur le plan des concessions accordées en 1764, dressé en 1783, elle semble porter le nom de Rue St-Louis.
Nommée rue Joinville lors d’une concession de terrain en 1852.
Suppression du nom Rue Joinville et remplacement par Rue Nielly par décret du 13 février 1889.
Dénomination changée par arrêté n° 1150 du 26 septembre 1974 : Rue Albert Briand.
 
Rue Chanzy
Par décret du 13 février 1889, la place allant du Calvaire à la rue Joinville prend le nom de Place Chanzy.
 
Rue Richery
Une concession de terrain accordée en 1853 au nord de l’ancien hôpital est bornée au sud et à l’est par deux rues non dénommées. Peut-être respectivement la rue Beaussant et la rue Richery.
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1864 : orthographiée Richerie.
Aujourd’hui : Rue Joseph Lehuenen.
 
Place de la Roncière
Dénomination changé par arrêté du 18 octobre 1945 : Place du Général de Gaulle.
 
Rue de Sèze
Sur le plan des concessions accordées en 1764, dressé en 1783, elle semble porter le nom de Rue St-Jean.
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1859.
Dénomination changée par arrêté du 8 décembre 1948 : Rue du Général Leclerc.
 
Rue Bisson
Aujourd’hui : Rue Maître Georges Lefèvre.
 
Rue Maréchal Foch
Nommée rue du Barachois lors d’une concession de terrain en 1852.
Aujourd’hui la portion de cette rue comprise entre la Place du Général de Gaulle et la Rue Amiral Muselier porte le nom de Rue des Français Libres (dénomination changée par arrêté n° 144 du 20 décembre 1989), le reste sans changement.
 
Rue St-Louis
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1865.
Dénomination changée par arrêté n° 264 du 12 mars 1971 : Rue Pierre L’Espagnol.
 
Rue Sadi Carnot
Sur le plan des concessions accordées en 1764, dressé en 1783, elle semble porter le nom de Rue du Bassin, parce qu’elle menait de la ville au « Bassin », c’est-à-dire à l’étang Boulo, en contournant les graves nord du barachois.
Dénommée rue Granchain lors d’une concession de terrain en 1856.
Dénomination changée par décret du 16 novembre 1894 : Sadi Carnot.
Dénomination changée par arrêté du 11 juillet 1975 : Rue Amiral Muselier.
 
Rue Hautefeuille
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1862.
Dénomination changée par arrêté n° 1150 du 26 septembre 1974 : Rue François Planté.
 
Rue des Miquelonnais
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1863.
 
Rue de l’Espérance
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1862.
 
Rue de la Poudrière
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1852.
Dénomination changée par arrêté du 11 mai 1931 : Rue Léon Leborgne.
Dénomination changée par arrêté n° 1150 du 26 septembre 1974 : Rue Marcel Bonin.
 
Rue Lamentin
Dénomination changée par arrêté du 11 mai 1931 : Rue Sauveur Ledret.
 
Rue Neuve
Dénomination changée par arrêté du 11 mai 1931 : Rue Neuve devient Rue Paul Mazier.
 
Rue du Littoral
Dénomination changée par arrêté du 11 mai 1931 : Rue du Onze Novembre.
Modification par arrêté n° 11 du 12 avril 1979 : la rue du 11 Novembre prendra naissance à la Roncière place du Général de Gaulle pour se terminer rue de Verdun.
 
Rue de la Marine
Dénomination changée par arrêté du 17 juin 1958 : Rue de Verdun.
 
Rue Félix
Nommée rue du Cimetière lors d’une concession de terrain en 1852.
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1865.
Dénomination changée par arrêté du 11 mai 1931 : Rue Sœur Césarine.
 
Rue Jacques Cartier
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1852.
Un acte de vente du 21 septembre 1854 indique : « rue Jacques Cartier, autrefois rue de l’Eglise ».
 
Rue de la Boulangerie
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1852.
Dénomination changée en 1931 : Rue Louis Pasteur.
 
Rue de Carpillet
Sur le plan des concessions accordées en 1764, dressé en 1783, elle semble porter le nom de Rue Marie.
Dénomination changée par arrêté n° 264 du 12 mars 1971 : Rue Emile Sasco.
 
Rue Boursaint
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1852.
 
Rue de l’Hôpital
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1852.
Dénomination changée en 1931 : Rue Raymond Poincaré.
Dénomination changée par arrêté n° 197 bis du 3 septembre 2003 : Rue de Paris.
 
Rue Ange Gautier
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1863.
 
Rue Bruslé
Est dite projetée lors d’une concession de terrain en 1859.
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1864.
 
Rue Desrousseaux
Elle existe lors d’une concession accordée en 1860 mais n’est pas nommée.
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1862.
Dénomination changée par arrêté n° 11 du 12 avril 1979 : Rue des Ecoles entre la rue Louis Pasteur et son aboutissement à la montagne.
Dénomination changée par arrêté n° 106 du 30 juin 1986 : Rue Richard Bartlett entre les rues Docteur Dunan et Maître Georges Lefèvre.
Dénomination étendue au tronçon de la rue Docteur Dunan et Bruslé (arrêté n° 120 du 25 juillet 1986).
 
Rue Mamyneau
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1862.
Dénomination changée par arrêté n° 1150 du 26 septembre 1974 : Rue Paul Lebailly.
 
Rue Fayolle
Dénomination changée par arrêté n° 770 du 4 octobre 1963 : Rue Georges Daguerre.
 
Rue du Temple
Au recensement de population de 1892, une feuille de ménage porte la mention Rue Cren « maintenant Rue du Temple ». Pierre Cren, lieutenant colonel d’infanterie de Marine, avait été Commandant de la colonie par intérim de 1864 à 1868, puis Commandant en titre de 1869 à 1872.
 
Rue Hoche
Dénommée par décret du 13 février 1889 : « parallèle à la rue Bourilhon et au nord de celle-ci, contre la montagne ».
 
Rue Ducouëdic
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1862.
 
Rue de la Fauvette
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1865.
 
Rue de la Gentille
Une concession accordée en 1854, située à l’ouest de l’ancien hôpital est bornée au sud par une rue non dénommée : peut-être la rue de la Gentille.
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1863.
Aujourd’hui : Rue Mathurin Le Hors.
 
Rue du Réservoir
Dénomination changée par arrêté n° 102 du 13 novembre 1987 : Rue Max Leban.
 
Rue Beaussant
Une concession de terrain accordée en 1853 au nord de l’ancien hôpital est bornée au sud et à l’est par deux rues non dénommées. Peut-être respectivement la rue Beaussant et la rue Richery.
 
Rue Colbert
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1864.
 
Rue Marceau
Dénommée par décret du 13 février 1889 : « de la rue Grandchain au magasin à schiste ».
 
Avenue de l’Abattoir
Ainsi nommée en 1861 après la construction de l’abattoir public.
Dénomination modifiée par arrêté n° 106 du 18 juin 1986 : l’Avenue de l’Abattoir et la Route du Cimetière porteront désormais le nom d’Avenue Commandant Roger Birot.
 
Rue St-Servan
Ainsi nommée lors d’une concession de terrain en 1864.
 
Rue Surcouf
Dénommée par décret du 13 février 1889 : « du parc de l’avenue de l’Abattoir à l’étang Boulo ».
 
Rue Molière
Dénommée par décret du 13 février 1889 : « de la rue de la Marine à l’espace compris entre les propriétés Chesnel et Beautemps ».
 
Place du Gouvernement
Dénomination changée en 1942 : Place du Lieutenant-Colonel Pijeaud.
 
Place de l’Eglise
A porté également le nom de :
- Place Louis-Napoléon dans l’extrait du plan général de la ville de St-Pierre, 31 mars 1865. Sasco donnait cette ancienne dénomination à la place de la Roncière.
- Place Nationale lors de l’annonce d’une vente publique et aux enchères parue dans la feuille officielle du 27 juin 1872 : « maison à usage de magasin sise place Nationale et rue de la Cale ».
Dénomination changée par arrêté n° 44 du 20 mars 2002 : Place Monseigneur François Maurer.
 
Place de la Roncière
Aujourd’hui : Place du Général de Gaulle.
 
Place Clotilde
Dénomination changée par arrêté du 11 mai 1931 : Place Dupuy-Fromy.
 
Place de la Liberté
Dénommée par arrêté n° 67 du 21 avril 1888. Dénomination changée par arrêté n° 1150 du 26 septembre 1974 : Place Richard Briand. Appellation populaire : Place du Zazpi.
 
Place Victor Hugo
Dénommée par décret du 13 février 1889 : « devant la propriété Guiol ».
 
Place du Feu Rouge
Dénomination changée en 1931 : Square Georges Clémenceau.
N’existe plus aujourd’hui : emplacement occupé par l’école du Feu Rouge.
 
Place de l’Amiral Courbet
Dénommée par décret du 13 février 1889 « en face les propriétés Larue et Mazier ».
Dès après le mois d’août 1889, le nom populaire fut Place Néel, en souvenir du nom d’un criminel de ce nom qui y fut guillotiné à cette date.
Un stade de sports y sera aménagé pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Par arrêté du 16 février 1942, il a été dénommé Stade du Lieutenant-Colonel Pigeaud.
Aujourd’hui : n’existe plus, emplacement occupé notamment par l’école Ile-aux-Enfants.
 
Place du Réservoir, devant l’étang du Pain de Sucre.
N’existe plus aujourd’hui.
 
Place Gambetta
A l’extrémité du prolongement de la rue Marguerite. Dénommée par décret du 13 février 1889.
 
Square de la Pointe-aux-Canons
Sans doute celui érigé au milieu de la Place du Gouvernement. Dénomination changée en 1931 : Square du Maréchal Joffre, aujourd’hui par contraction, Square Joffre.
  
 
Arrêté n° 114 du 2 mars 1942
 
Le quai dit Quai de l’ancienne Douane prendra le nom Quai de l’Alysse.
 
 
Arrêté n° 1150 du 26 septembre 1974
 
(…) La rue non dénommée parallèle au Boulevard Constant Colmay, partant de la rue Raymond Poincaré et se terminant en impasse à la propriété Borotra portera désormais le nom de Rue Jacques Debon.
 
  
Arrêté n° 7 du 25 janvier 1977
 
La rue longeant le côté nord de la Place Gambetta portera le nom de Rue du Fort-Lorraine.
La voie prenant naissance en face du n° 31 de la rue de l’Abbé Pierre Gervain et aboutissant au Boulevard Constant Colmay portera le nom de Rue des Petits Pêcheurs.
La voie située entre les n°s 46 et 48 de la rue Ange Gautier et rejoignant la rue de l’Abbé Pierre Gervain portera le nom de Rue de la Rade.
L’impasse située en face du n° 14 de la rue Jacques Debon portera le nom d’Impasse de la Tonnellerie.
La rue longeant le côté sud du Square Georges Clémenceau et reliant la rue Maréchal Foch à la rue Louis Pasteur portera le nom de Rue du Feu Rouge.
La voie prenant naissance en face du n° 7 de la rue Jacques Debon pour aboutir à la rue des Petits Pêcheurs et se terminer en impasse à la propriété Borotra portera le nom de Rue des Capelaniers.
L’impasse prenant naissance entre les n°s 3 et 5 de la rue Jacques Debon portera le nom d’Impasse de la Biscuiterie.
Le passage situé entre les n°s 24 et 26 de la rue de l’Abbé Pierre Gervain et aboutissant à la rue Jacques Debon portera le nom de Couline des Graviers.
L’impasse prenant naissance en face du n° 7 de la rue du Calvaire portera le nom d’Impasse de laButte aux Pilotes.
La rue prenant naissance au n° 42 de la rue Maréchal de Lattre de Tassigny et rejoignant la rue Desrousseaux portera le nom de Rue du Pain de Sucre.    
 
 
Arrêté n° 11 du 12 avril 1979
 
Le tronçon de rue prenant naissance en face du n° 39 de la rue Raymond Poincaré pour aboutir à la fin de la rue Richerie portera le nom de Rue de la Laiterie.
La place située face à l’Abattoir et délimitée au Nord-Est par la rue Marceau et l’avenue de l’Abattoir et au Sud par une voie se dirigeant vers Ravenel portera le nom de Place de l’Abattoir. Dénomination modifiée par arrêté n° 145 du 7 avril 1988 : Place Alain Savary.
La voie prenant naissance place de l’Abattoir et longeant le cimetière au Nord pour aboutir Route Iphigénie portera le nom de Route du Cimetière. Dénomination modifiée par arrêté n° 106 du 18 juin 1986 : l’Avenue de l’Abattoir et la Route du Cimetière porteront désormais le nom d’Avenue Commandant Roger Birot.
La voie prenant naissance au carrefour situé au Sud du Centre Culturel pour aboutir à la route du cimetière portera le nom de Route du Pont Boulo. Dénomination changée par arrêté n° 106 du 18 juin 1986 : Boulevard François René de Chateaubriand.
Le tronçon de rue prenant naissance route de la Pointe Blanche à la propriété de M. Georges Tillard, pour aboutir route de Galantry portera le nom de Rue du Château.
La voie prenant naissance route de la Pointe Blanche en face du n° 1 de la rue du Château pour se terminer en impasse à Ravenel Sud portera le nom de Route de la Quarantaine. Dénomination changée par arrêté n° 145 du 7 avril 1988 : Route de la Pérouse. Dénomination changée en partie par arrêté n° 128 du 13 juillet 2001 : la route de la Pérouse, de son intersection avec la route du Cap aux Basques jusqu’à l’étang Bonnier, portera désormais le nom de Route de Ravenel.
Le tronçon de rue prenant naissance route de la Quarantaine au niveau de la propriété de M. Castaing pour aboutir route de la Pointe Blanche portera le nom de Rue du Gascon.
 
 
Lotissement Poirier
 
La voie prenant naissance au carrefour situé au Sud du Centre Culturel et longeant l’Etang Boulot au Sud-Est pour aboutir route de la Quarantaine portera le nom de Rue du Petit Chemin de Fer.
La voie prenant naissance rue du Petit Chemin de Fer pour se terminer en impasse à la propriété de M. Michel Lebars, portera le nom d’Impasse de la Prohibition.
La voie prenant naissance rue du Petit Chemin de Fer en face de l’Etang Boulot pour rejoindre la route de la Quarantaine à la propriété de M. Poirier, portera le nom de Rue de la Ferme.
La voie située entre la rue de la Ferme et la rue du Petit Chemin de Fer et prenant naissance à cette dernière face à l’étang Boulot pour aboutir route de la Quarantaine portera le nom de Rue de la Grange.
 
 
Lotissement du Calvaire
 
La voie prenant naissance route du Cimetière au Sud de l’Abattoir pour aboutir à la rue Marceau au Nord portera le nom de Rue de Bretagne. Dénomination changée par arrêté n° 105 du 18 décembre 1991 : Rue Commandant Blaison.
La voie prenant naissance rue de Bretagne à l’Ouest de l’Abattoir pour aboutir route du Cimetière portera le nom de Rue du Poitou.
La voie prenant naissance rue de Bretagne pour aboutir rue du Poitou portera le nom de Rue des Charentes. 
La voie prenant naissance rue de Bretagne à la fin de la rue Albert Briand pour aboutir rue de Normandie portera le nom de Rue du Maine.
La voie prenant naissance rue de Bretagne à la fin de la rue Marguerite pour aboutir rue de Normandie portera le nom de Rue d’Anjou.
La voie prenant naissance rue de Bretagne à la fin de la rue du Fort Lorraine pour aboutir rue de Normandie portera le nom de Rue d’Alsace.
La voie prenant naissance rue de Bretagne à la propriété de M. Jean-Claude Boissel (située au sud du stade A.S.I.A.) pour aboutir rue de Normandie portera le nom de Rue d’Occitanie.
 
 
Lotissements Paturel et Briand
 
La voie nord-sud prenant naissance route de Galantry à la propriété de M. Jean-Paul Gendron pour aboutir en terrain vague portera le nom de Rue de la Schistière
La voie nord-sud prenant naissance route de Galantry à la propriété de M. Guy Dearburn pour aboutir en terrain vague portera le nom de Rue de Picardie.
La voie nord-sud prenant naissance route de Galantry à la propriété de M. Poulet pour aboutir à l’étang du Cap Noir portera le nom de Rue du Cap Noir
La voie prenant naissance rue de la Schistière à la propriété de M. Robert Siegfriedt pour aboutir à la rue du Cap Noir portera le nom de Rue des Prairies
L’impasse prenant naissance route de la Pointe Blanche à la propriété de M. Michel Daguerre portera le nom d’Impasse des Fécampois
L’impasse prenant naissance route de la Pointe Blanche à la propriété de M. André Ozon portera le nom d’Impasse du Bessin. Dénomination changée par arrêté n° 328 du 9 août 2006 : Rue du Bessin.
L’impasse prenant naissance route de la Pointe Blanche et située entre la propriété de M. André Ozon et le dépôt Paturel Frères portera le nom d’Impasse du Boulonnais. Dénomination changée par arrêté n° 328 du 9 août 2006 : Rue du Boulonnais.
 
 
Quais
 
Le quai situé place du Général de Gaulle délimité au nord par le quai du Gouvernement et au sud par le quai Mimosa portera le nom de Quai de Fortune.
Les quais situés sur le môle frigorifique porteront respectivement les noms de :
 
Quai Roselys au nord ; 
Quai Lobelia au sud ;
Quai Aconit à l’est.
 
           
Arrêté n° 21 du 18 juin 1981
 
La rue non dénommée parallèle au Boulevard Constant Colmay, partant de la rue de l’Anse et se terminant en impasse à la propriété Borotra, portera désormais le nom de Rue Jacques Debon.
 
 
Arrêté n° 142 du 17 décembre 1982
 
La voie prenant naissance route du Cimetière et aboutissant route Iphigénie portera le nom de Rue de la Résistance.
La voie prenant naissance rue d’Alsace et aboutissant Rue de la Résistance portera le nom de Rue Léon Leborgne.
La rue prenant naissance Rue de la Résistance et aboutissant route Iphigénie portera le nom de Rue de Shédiac.
 
 
Arrêté n° 106 du 18 juin 1986
 
L’Avenue de l’Abattoir et la Route du Cimetière porteront désormais le nom d’Avenue Commandant Roger Birot.
La route du Pont Boulo portera désormais le nom de Boulevard François René de Chateaubriand.
La rue Desrousseaux dans sa partie comprise entre la rue du Docteur Dunan et la rue Maître Georges Lefèvre, portera désormais le nom de Rue Richard Bartlett.
 
 
Arrêté n° 120 du 25 juillet 1986
 
La rue Desrousseaux portera désormais le nom de Rue Richard Bartlett.
 
 
Arrêté n° 145 du 7 avril 1988
 
La Place de l’Abattoir portera désormais le nom de Place Alain Savary.
La route de la Quarantaine portera désormais le nom de Route de la Pérouse.
La voie prenant naissance rue du Petit Chemin de Fer et aboutissant à la propriété Norbert Hacala, portera le nom de Christophe Colomb.
La voie prenant naissance rue Christophe Colomb et aboutissant route de la Pérouse portera le nom de Cavelier de La Salle.
La voie prenant naissance rue Christophe Colomb et aboutissant rue Cavelier de La Salle portera le nom de Vasco de Gama.
La rue prenant naissance rue Vasco de Gama et aboutissant rue Cavelier de La Salle portera le nom de Jean Charcot.
La rue prenant naissance rue Jean Charcot et aboutissant route de la Pérouse portera le nom de Jean Cabot.
Le quai situé au Sud de la cale de halage portera le nom de Quai Magellan.
 
 
Arrêté n° 46 du 2 juin 1989
 
Lotissement Briand
 
La voie prenant naissance route de la Pérouse et aboutissant à la 2ème tranche du lotissement Briand portera le nom de Paul Audouze.
L’impasse partant de la parcelle n° 10 et aboutissant rue Paul Audouze portera le nom d’Impasse Déminiac.
L’impasse partant de la parcelle n° 100 et aboutissant rue Paul Audouze portera le nom d’Impasse du Ranch.
La rue prenant naissance rue Paul Audouze et aboutissant à la 2ème tranche du Lotissement Briand portera le nom de rue Pierre Frioult.
La rue prenant naissance rue Pierre Frioult et aboutissant rue Paul Audouze portera le nom de Rue Calmette.
 
 
Zone Artisanale
 
La rue prenant naissance Avenue du Commandant Birot et aboutissant rue des Métiers portera le nom de Rue des Transporteurs.
La rue prenant naissance Avenue du Commandant Birot et aboutissant rue des Métiers portera le nom de Rue des Charpentiers.
La rue prenant naissance Avenue du Commandant Birot et aboutissant rue des Métiers portera le nom de Rue des Maçons.
La rue prenant naissance Avenue du Commandant Birot et aboutissant rue des Métiers portera le nom de Rue des Menuisiers.
La rue prenant naissance rue des Transporteurs et aboutissant rue des Menuisiers portera le nom de Rue des Métiers.
 
                                                                                 *   *
                                                                                   *
 
La rue prenant naissance rue Paul Bert et aboutissant rue Boursaint portera le nom de Rue du Stade.
L’impasse allant de la rue Amiral Muselier à la parcelle 104 de la Section cadastrale AW portera le nom d’Impasse des Lilas.
La rue prenant naissance rue Surcouf et aboutissant Boulevard François René de Chateaubriand portera le nom de Rue Henri Morazé.
Le chemin allant de la rue du 11 Novembre à la rue Amiral Muselier portera le nom de Chemin de Halage. (Chemin déclassé du domaine public routier par délibération municipale n° 39-95 du 11 juillet 1995).
Le passage allant de la rue Saint-Jean à la rue Amiral Muselier portera le nom de Passage des Forgerons.
Le passage allant de la rue Boursaint à la rue Raymond Poincaré portera le nom de Passage des Galopins.
Le passage allant de la rue Albert Briand à la rue Jacques Cartier portera le nom de Passage de la Météo.
L’impasse prenant naissance rue Maître Georges Lefèvre et aboutissant à la parcelle 111 de la section cadastrale BB portera le nom d’Impasse de l’Atelier.
Le chemin prenant naissance en face de la parcelle 113 de la Section cadastrale BH et aboutissant rue Abbé Pierre Gervain portera le nom de Chemin des Contrebandiers.
Le passage allant du Boulevard Constant Colmay à la rue Abbé Pierre Gervain portera le nom de Passage Ernest Petitpas.
La rue prenant naissance Boulevard Constant Colmay et aboutissant rue des Capelaniers portera le nom de Rue des Marins.
La Couline allant du Boulevard Constant Colmay à la rue des Capelaniers portera le nom de Couline du Vent.
 
           
Arrêté n° 105 du 18 décembre 1991
 
La rue de Bretagne portera désormais le nom de Rue Commandant Blaison.
Le Boulevard François René de Chateaubriand portera désormais le nom de Boulevard Louis Héron de Villefosse.
La portion de la route Iphigénie comprise entre la rue François Planté et l’Avenue Commandant Birot portera désormais le nom de Boulevard Jean Levasseur, Compagnon de la Libération.
Le Carrefour dit « du Pont Boulot », portera désormais le nom de Carrefour François René de Chateaubriand.
 
 
Arrêté n° 70 du 17 juillet 1992
 
La rue prenant naissance route de la Pérouse et aboutissant rue Paul Audouze portera le nom de Rue Dominique Antoine Laurelli.
La portion de la rue comprise entre la rue Paul Mazier et la rue Général Leclerc portera le nom de Rue de la Roncière.
 
 
Arrêté n° 146 du 20 octobre 1993
 
Les rues prenant naissance rue Calmette et aboutissant rue Dominique Antoine Laurelli porteront le nom de :
 
- Rue d’Aquitaine ;
- Rue de Bourgogne.
 
 
Arrêté n° 119 du 21 août 1996
 
La rue prenant naissance Route de la Pérouse et aboutissant à la parcelle 211 section AI du lotissement Briand portera le nom de RueGeorges Landry.
La rue prenant naissance rue Georges Landry et aboutissant à la parcelle 200 section A1 du lotissement Briand portera le nom de RueGeorges Messanot. 
La rue prenant naissance rue Georges Messanot et aboutissant à la parcelle 182 section A1 du lotissement Briand portera le nom de Rue Pierre Perrin.
La rue prenant naissance rue Pierre Perrin et aboutissant à la parcelle 108 section A1 du lotissement Briand portera le nom de Rue du Frère Berger.
La rue prenant naissance rue du Frère Berger et aboutissant rue Georges Landry portera le nom de Rue Emile Letournel.
La rue prenant naissance rue du Frère Berger et aboutissant rue Paul Audouze (anciennement Impasse Déminiac) portera le nom de Rue Jean Déminiac.
La rue prenant naissance rue de Picardie et aboutissant rue du Cap Noir portera le nom de Rue Francis Leroux.
 
 
Arrêté n° 31 du 8 avril 1999
 
Le quai Magellan situé au sud de la Cale de Halage portera désormais le nom de Quai Eric Tabarly.
 
 
Arrêté n° 128 du 13 juillet 2001
 
La route descendant à l’anse à Brossard, de son intersection avec la route de Cléopâtre jusqu’au rivage, portera désormais le nom de Route de l’anse à Brossard.
La route de Ravenel portera désormais le nom de Route de l’Etang du Milieu.
(Les crédits pour la construction de cette route ont été votés en Conseil général dans sa séance du 6 septembre 1892. Elle avait pour but de relier la ville au Diamant et de permettre à des habitants de s’installer sur son parcours.)
La route de la Pérouse, de son intersection avec la route du Cap aux Basques jusqu’à l’étang Bonnier, portera désormais le nom de Route de Ravenel.
           
 
Arrêté n° 130 du 17 mai 2004
 
La rue prenant naissance route de la Pointe Blanche et aboutissant rue du Père Tillard portera le nom Rue Marcel Girardin.
La rue prenant naissance route de la Pointe Blanche et aboutissant rue du Père Tillard (ancienne impasse du Ranch) portera le nom de Rue du Ranch.
La rue prenant naissance rue du Ranch et aboutissant à la parcelle cadastrée 222 section A1 du lotissement du Ranch portera le nom de Rue Pierre Hélène.
La rue prenant naissance route de la Pointe Blanche et aboutissant rue Pierre Hélène portera le nom de Marie Cormier.
La rue prenant naissance rue Marie Cormier et aboutissant rue Marcel Girardin portera le nom de Rue de la Tannerie.
La place délimitée par les rues du Père Tillard, Marcel Girardin et les parcelles de terrain 189 et 190 au nord, 221 et 222 à l’est de la section A1 du lotissement du Ranch portera le nom de Place H.R. Gautier.
 
 
Arrêté n° 329 du 9 août 2006
 
La rue prenant naissance de la parcelle 39 et aboutissant à la parcelle 131 du quartier des Graves portera le nom de Rue des Graves.
La rue prenant naissance de la parcelle 125 du quartier des Graves et aboutissant au boulevard Port en Bessin portera le nom de RueJean Recher.
La rue prenant naissance de la parcelle 45 du quartier des Graves et aboutissant au boulevard Port en Bessin portera le nom de Rue Emile Poirier.
La rue prenant naissance de la parcelle 86 du quartier des Graves et aboutissant au boulevard Port en Bessin portera le nom de Rue des Calfats.
La rue prenant naissance de la parcelle 43 et aboutissant à la parcelle 127 du quartier des Graves portera le nom de Rue des Ramendeurs.
La rue prenant naissance de la parcelle 42 du quartier des Graves et aboutissant au boulevard Port en Bessin portera le nom de Rue des Salines.
La rue prenant naissance rue des Salines et aboutissant rue Emile Poirier portera le nom de Rue des Boyards.
 
 
Arrêté n° 149 du 2 mai 2007 portant modification de l’arrêté n° 329 du 9 août 2006
 
La rue prenant naissance rue des Salines (parcelle BM 0039) et aboutissant à la rue Jean Recher (parcelle BM 0131) portera le nom de Rue de (sic) Graves.
La rue prenant naissance route de Galantry (parcelle BM 0125) et aboutissant au boulevard Port en Bessin portera le nom de Rue Jean Recher.
La rue prenant naissance rue des Ramendeurs (parcelle BM 0045) et aboutissant boulevard Port en Bessin, portera le nom de Rue Emile Poirier.
La rue prenant naissance route de Galantry (parcelle BM 0086) et aboutissant au boulevard Port en Bessin portera le nom de Rue des Calfats.
La rue prenant naissance rue des Salines et aboutissant à la rue Jean Recher (parcelle BM 127), portera le nom de Rue des Ramendeurs.
La rue prenant naissance rue des Ramendeurs (parcelle BM 0042) et aboutissant à la parcelle BM 0037 portera le nom de Rue des Salines.
La rue prenant naissance rue des Salines (parcelle BM 0058) et aboutissant rue Emile Poirier (parcelle BM 0062) portera le nom Rue des Boyards.

 


Quatrième partie : Informations relatives au périmètre urbain

Limites de l'agglomération de la ville

Arrêté n° 126 du 18 août 1862 relatif à la vente et aux concessions gratuites de grèves et de terrains aux îles Saint-Pierre et Miquelon

      Nous, Commandant des îles Saint-Pierre et Miquelon,

Vu le décret du 7 novembre 1861 relatif à la consolidation des grèves et terrains des îles Saint-Pierre et Miquelon ;

Sur la proposition de l’Ordonnateur et de l’avis du Conseil d’administration,

          Avons arrêté et arrêtons :

Article 1er. Dans les premiers jours des mois de janvier, avril, juillet et octobre de chaque année, il sera procédé, au bureau de l’Ordonnateur, à la vente, par adjudication publique et par voie d’enchères sur les mises à prix fixées par l’Administration, de tout ou partie des grèves et terrains appartenant au domaine qui auront été demandés au Commandant de la colonie dans les deux premiers mois du trimestre précédent.

Art. 2. La Commission sera composée comme suit :

         MM. l’Ordonnateur, président,
         le sous-ingénieur colonial,
         le Commissaire des travaux,
         en présence de M. le Contrôleur colonial.

Art. 3. Il sera pris connaissance, au bureau du sous-ingénieur colonial, des plans des grèves et terrains dont la vente aura été autorisée. Les frais de lever de ces plans resteront à la charge des adjudicataires.

Art. 4. Les adjudications auront lieu sous la réserve des obligations prescrites par le décret du 7 novembre 1861 ; elles ne seront définitives que par l’approbation du Commandant, en conseil. Le payement du prix de vente devra être effectué entre les mains du Trésorier de la colonie, dans le courant du mois d’octobre qui suivra la vente.

Art. 5. Des concessions gratuites pourront, aux mêmes époques, être accordées aux personnes qui en auront fait la demande motivée suivant les conditions déterminées par l’article 11 du décret précité ; les demandes de cette nature devront être accompagnées des plans levés par les soins et aux frais des postulants.

Art. 6. Des états indicatifs des grèves et des terrains à vendre ou à concéder seront affichés pendant le dernier mois de chaque trimestre ; les demandes en concurrence et les oppositions seront reçues jusqu’au dernier jour desdits mois, au secrétariat du conseil.

Art. 7. Les concessions gratuites seront d’abord délivrées à titre provisoire ; elles seront subordonnées à l’accomplissement des conditions spécifiées par l’arrêté.

Art. 8. Si, à l’expiration du délai fixé, les conditions prescrites ont été remplies, le titre provisoire sera remplacé par un titre définitif ; dans le cas contraire, la concession sera révoquée ; toutefois le Commandant pourra, sur la demande dûment justifiée du concessionnaire, lui accorder en conseil une prorogation de délai, conformément au décret susvisé.

Art. 9. Le sous-ingénieur colonial préparera aux époques voulues, pour nous être présenté en conseil par l’Ordonnateur, un travail indiquant, d’après les catégories suivantes, la situation des terrains concédés sous la réserve des clauses particulières :

         1° Concessions entièrement aménagées ;
         2° Concessions dont l’appropriation sera en cours d’exécution ;
         3° Concessions sur lesquelles aucuns travaux n’auront été entrepris.

         Le sous-ingénieur exprimera son avis sur les circonstances qui auraient pu s’opposer, en tout ou en partie, à l’accomplissement des obligations imposées aux concessionnaires, et sur la question de savoir s’il y a lieu à accorder un sursis et quelle peut en être la durée.

Art. 10. Les dispositions générales du décret du 7 novembre 1861 sont applicables aux concessions gratuites, de même qu’aux concessions à titre onéreux.

Art. 11. La banlieue de Saint-Pierre s’étend de l’embouchure du ruisseau Courval jusqu’à l’anse Philibert.

            Elle a pour limites :

            Le ruisseau Courval, en remontant son cours jusqu’à l’étang où il prend naissance ;
            De ce point en suivant le bord supérieur du versant de la montagne vers l’ouest jusqu’à la rencontre du ruisseau du Pain de Sucre ;
            De ce point en descendant le cours de ce ruisseau jusqu’au bord ouest de l’étang du Pain de Sucre ;
            De l’angle sud-ouest de cet étang, à l’angle sud-ouest de l’enclos de la nouvelle poudrière ;
            De ce point à l’extrémité sud-ouest de l’étang Bouleau ;
            De ce point à la vigie d’Aigremont ;
            De la vigie d’Aigremont, suivant la crête de la montagne vers le sud-ouest, jusqu’à l’anse Philibert.

            La banlieue de Miquelon sera ultérieurement déterminée.

Art. 12. L’arrêté du 17 avril 1844, sur la forme des demandes de concessions, est maintenu en ce qui n’est pas contraire au présent…

            Signé : Comte de La Roncière.

Dans la lancée, l’arrêté du 6 septembre 1862 établit l’impôt foncier dans la colonie à compter du 1er janvier 1863. L’impôt est réglé sur les bases suivantes :

         5% par an sur la valeur locative des maisons, avec les terrains et dépendances qu’elles comportent ;
         5% par an sur la valeur locative des grèves et autres établissements industriels ou commerciaux ;
         2% par an sur la valeur locative des propriétés rurales.

L’article 3 prévoit l’exemption pour :

          1° Les édifices appartenant à l’Etat ou à la colonie ;
          2° Les maisons ou établissements occupés par les propriétaires et dont la valeur locative estimée ne dépassera pas 200 francs par an ;
          3° Pendant trois ans, les maisons neuves à partir du jour de leur achèvement. Les grèves de création nouvelle concédées gratuitement, à partir de l’époque où elles seront définitivement acquises à leurs propriétaires.

Ces deux arrêtés seront approuvés sans restriction par le ministre de la Marine et des Colonies, Comte P. de Chasseloup-Laubat. (Dépêche ministérielle n° 176 du 22 novembre 1862).

 

Arrêté n° 260 du 26 août 1924 fixant les périmètres urbain et rural de la Commune de Saint-Pierre

Le Gouverneur des îles Saint-Pierre et Miquelon, Chevalier de la Légion d’Honneur,


Vu l’ordonnance organique du 18 septembre 1844, concernant le Gouvernement et l’organisation administrative des Iles St-Pierre et Miquelon, ensemble les décrets des 4 février et 15 avril 1906, 12 avril 1914 et 21 juillet 1921 portant modification du dit acte ;

Vu le décret du 13 mai 1872 portant organisation d’institutions municipales à Saint-Pierre et Miquelon ;

Vu les arrêtés des 4 et 21 décembre 1872, 5 mars et 10 juin 1873, 16 décembre 1884, 2 mai 1888, 1er décembre 1893, 17 janvier 1894, 17 décembre 1897, 24 novembre 1904, 22 et 27 avril 1905 et 22 octobre 1918, portant concessions de terrains à la Commune de Saint-Pierre ;

Considérant qu’aucun acte n’a fixé jusqu’à ce jour les limites des périmètres urbain et rural de la Commune de Saint-Pierre, au point de vue de la voirie ;


Le Conseil d’Administration entendu,

        ARRETE :
 

Article 1er.- Le périmètre urbain de la Commune de Saint-Pierre est déterminé de la façon suivante, en conformité du plan annexé au présent arrêté ;
La ligne définissant cette limite part de l’angle Sud-Est de la caserne de Gendarmerie, rejoint dans cette direction la limite des quais en laissant de côté la place du Gouvernement. Cette ligne s’infléchit vers le Nord-Est et Nord, et suit le rivage de la mer jusqu’à l’Etang Rodrigue.
La ligne de délimitation contourne le côté Ouest de l’Etang à Rodrigue, rejoint le ruisseau descendant la rue Bourillon. Puis elle se retourne vers l’Ouest et le Sud-Ouest passant à flanc de coteau et aux points fixés par les extrémités des rues qui aboutissent à la montagne (Telles que les rues Bruslé, du Temple, du Barachois, de la Boulangerie, de l’Espérance).
A partir du point où elle atteint la place du Réservoir, la ligne de démarcation longe le côté Est de cette place pour venir aboutir au terrain de la T.S.F. Elle rejoint le côté Sud-Est de l’Etang du Pain de Sucre, en laissant de côté la dite place du Réservoir.
De l’angle Sud-Ouest de l’Etang du Pain de Sucre, la ligne délimitative gagne directement le côté Ouest du nouveau cimetière ; elle passe à l’extrémité de la rue Molière et rejoint l’étang Boulot.
Du pont Boulot, la ligne délimitative suit le côté Ouest et Nord-Ouest de la rue du Littoral. A l’angle de la place de la Roncière elle se dirige sur la fontaine publique. De cette fontaine, elle atteint l’angle Sud-Est du bureau du Port. Enfin elle contourne la place du Gouvernement, pour se terminer à l’angle Sud-Ouest du bâtiment de l’Inscription Maritime.

Art. 2.- Le périmètre rural est constitué par toutes les parties de l’île de Saint-Pierre non renfermées dans les limites ci-dessus.

Art. 3.- A l’exception des places du Gouvernement et du Réservoir, de la rue du Littoral et des quais, toute la voirie comprise dans le périmètre urbain fait partie du domaine public communal. Sa mise en état et son entretien sont à la charge de la Commune de Saint-Pierre.
Les places du Gouvernement et du Réservoir, la rue du Littoral et les quais appartiennent au domaine public de la Colonie, et leur entretien est à la charge de cette dernière qui assure également celui de la vicinalité.

Art. 4.- A l’exception de la voirie, il n’est fait par le présent arrêté, aucune attribution de propriété à la commune de St-Pierre, des terrains compris dans la limite définie à l’article 1er et sont ainsi réservés les droits de propriété de l’Etat et de la Colonie, notamment sur les parcelles figurant au plan ci-annexé, sous les n°s 1 à 16 – 19 – 21 – 22 – 23 à 29 inclus, ainsi que sur la zone dite des 50 pas géométriques.

Art. 5.- Le présent arrêté, qui abroge toutes dispositions contraires, sera communiqué et enregistré partout où besoin sera et publié au Journal officiel de la colonie.

 
                                                           Saint-Pierre, le 26 août 1924.

                                                                       E. BENSCH.

 

Arrêté municipal n° 122 du 6 novembre 1989 fixant les limites de l’agglomération de la Ville de Saint-Pierre

Le Sénateur Maire de la Commune de Saint-Pierre,


Vu la loi n° 85-595 du 11 juin 1985 relative au statut de l’Archipel de Saint-Pierre et Miquelon ;

Vu l’article 1er du décret n° 45-2411 du 13 novembre 1945 portant rétablissement des institutions municipales à Saint-Pierre et Miquelon ;

Vu l’ordonnance n° 77-1099 du 26 septembre 1977 portant dans son titre VI « dispositions relatives au Code des Communes et à la voirie municipale ».

Vu la loi n° 82-213 du 2 mars 1982 modifiée, relative aux droits et libertés des Communes, des Départements et des Régions ;

Vu le Code des Communes,

         Arrête :

Article 1er.- Les limites de l’agglomération de la Ville de Saint-Pierre sont déterminées de la façon suivante, en conformité du plan annexé au présent arrêté :

               A l’est.- Boulevard Thélot jusqu’à la propriété de M. Cyrille Franché cadastrée sous le n° 77 de la section BE.

               A l’ouest.- A l’intersection de la route Iphigénie (RN1) et de l’Avenue Commandant Roger Birot.

               Au sud.- a) A l’intersection du Boulevard François-René de Chateaubriand avec le carrefour formé par le Boulevard de Port en Bessin, la route de la Pointe Blanche et la rue du Petit Chemin de Fer.

                           b) Entre le carrefour du Centre Culturel et Sportif et le bâtiment du Centre Culturel et Sportif, cadastré sous le n° 46 de la section AX.

 

Arrêté municipal n° 117 du 11 décembre 1990 complétant l’arrêté n° 122 du 6 novembre 1989 fixant les limites de l’agglomération de la Ville de Saint-Pierre

Le Sénateur Maire de la Commune de Saint-Pierre,
 

Vu la loi n° 85-595 du 11 juin 1985 relative au statut de l’Archipel de Saint-Pierre et Miquelon ;

Vu l’article 1er du décret n° 45-2411 du 13 novembre 1945 portant rétablissement des institutions municipales à Saint-Pierre et Miquelon ;

Vu l’ordonnance n° 77-1099 du 26 septembre 1977 portant dans son titre VI « dispositions relatives au Code des Communes et à la voirie municipale ».

Vu la loi n° 82-213 du 2 mars 1982 modifiée, relative aux droits et libertés des Communes, des Départements et des Régions,

         Arrête :

Article 1er.- L’article 1er de l’arrêté n° 122 du 6 novembre 1989 fixant les limites de l’agglomération de la ville de Saint-Pierre est complété ainsi qu’il suit :

           A l’Ouest.- A l’intersection du Boulevard François René de Chateaubriand avec la route de Ravenel.

 

Arrêté municipal n° 75 du 20 mai 1994 fixant les limites de l’agglomération de la ville de Saint-Pierre

Le Sénateur Maire de la Commune de Saint-Pierre,
 

Vu la loi n° 85-595 du 11 juin 1985 relative au statut de l’Archipel de Saint-Pierre et Miquelon ;

Vu l’article 1er du décret n° 45-2411 du 13 novembre 1945 portant rétablissement des institutions municipales à Saint-Pierre et Miquelon ;

Vu l’ordonnance n° 77-1099 du 26 septembre 1977 portant dans son titre VI « dispositions relatives au Code des Communes et à la voirie municipale ».

Vu la loi n° 82-213 du 2 mars 1982 modifiée, relative aux droits et libertés des Communes, des Départements et des Régions ;

Vu le Code de la Route, notamment l’article R 44 ;

Vu le décret n° 79-982 du 20 novembre 1979, portant application à la Collectivité Territoriale de Saint-Pierre et Miquelon des dispositions réglementaires du Code de la Route ;

Vu le décret n° 86-475 du 14 mars 1986 relatif à l’exercice du pouvoir de police en matière de circulation routière modifiant certaines des dispositions du Code de la Route ;

Vu l’avis en date du 8 décembre 1993 du Commandant du Groupement de Gendarmerie de Saint-Pierre et Miquelon ;

Considérant qu’il y a lieu d’appliquer aux nouveaux quartiers de Galantry, Pont-Boulot et Lotissement Briand les mêmes règles de limitation de vitesse qu’à l’agglomération de Saint-Pierre ;

Sur proposition du Directeur de l’Equipement,

               Arrête :

Article 1er.- Les limites de l’agglomération de la ville de Saint-Pierre sont déterminées de la façon suivante, en conformité avec le plan annexé au présent arrêté :

             Au Nord : (1) Route de l’Anse à Pierre, au PR 0.015 ;

             A l’Est : (2) Bd Thélot – RN 2, au PR 2.988 ;

             Au Sud : (3) Bd Port en Bessin – RN 2, au PR 0.997 ;

                       : (4) Route de Galantry, au PR 4.270 ;

                       : (5) Route de la Pointe Blanche, au PR 0.440 ;

            Au Sud-Ouest : (6) Route de la Pérouse, au PR 0.850 ;

            A l’Ouest : (7) Route du Milieu, au PR 0.060 ;

            Au Nord-Ouest : (8) Route Iphigénie – RN 1, au PR 3.825.

 
Identification des rues et des maisons

 

Arrêté n° 19 du 29 mai 1963 relatif à l’apposition de plaques indicatives du nom des rues

Le Maire de la Ville de Saint-Pierre.
 

Vu les articles 32 et 33 du décret du 13 mai 1872 portant organisation d’institutions municipales aux Iles Saint-Pierre et Miquelon ;

Considérant qu’il appartient à l’autorité municipale de prescrire toutes mesures propres à assurer la commodité de la circulation par l’apposition de plaques indicatives dans les rues de la Ville,

        ARRETE :

Article 1er.- Par les soins de la Municipalité ou de l’entrepreneur ayant traité à cet effet avec elle et au frais de la Commune, une plaque indicative du nom de la rue ou place sera apposée sur la façade de chaque maison ou sur les murs de clôture formant angle d’une place ou carrefour.

Art. 2.- Cette plaque d’une dimension de 45 centimètres sur 30 centimètres sera apposée de façon à être normalement lisible de la chaussée, autant que possible au-dessus du rez-de-chaussée et à trois mètres au-dessus du sol.

Art. 3.- Il est interdit à tout propriétaire, usufruitier, locataire ou occupant à un titre quelconque de mettre obstacle à l’apposition de ces plaques, ainsi que de dégrader, de recouvrir ou dissimuler en tout ou partie les plaques apposées.

Art. 4.- Les contraventions au présent arrêté seront constatées et poursuivies conformément à la loi.

 

Arrêté n° 36 du 2 septembre 1963 relatif au numérotage des maisons

Le Marie de la Ville de Saint-Pierre,
 

Vu les articles 32 et 33 du décret du 13 mai 1872 portant organisation d’institutions municipales aux Iles Saint-Pierre et Miquelon ;

Vu la délibération du Conseil Municipal en date du 9 mai 1963 décidant le numérotage des maisons de la Ville et ouvrant à cet effet un crédit de 200.000 francs au Budget supplémentaire de l’exercice courant,

        ARRETE :

Article 1er.- Il sera procédé par les soins de la Municipalité au numérotage des maisons situées dans le périmètre urbain de Saint-Pierre.

Art. 2.- Ce numérotage sera exécuté par l’apposition sur la façade de chaque maison, au-dessus de la porte principale ou en cas d’impossibilité immédiatement à gauche ou à droite de la dite porte, d’une plaque en tôle émaillée de forme ovale en 15 X 10 portant un numéro en chiffres arabes, inscrit en blanc sur fond bleu.

Art. 3.- Le numérotage sera établi par une suite de numéros pour la même rue et par un seul numéro par immeuble placé comme il est dit à l’article 2, ce numéro pourra toutefois être répété sur les autres portes de la maison lorsqu’elles s’ouvriront sur la même rue que la porte principale ; dans le cas où elles s’ouvriront dans une rue différente, elle prendront le numéro de la série appartenant à cette rue.

Art. 4.- La série des numéros sera formée des nombres pairs pour le côté droit de la rue et des nombres impairs pour le côté gauche. Le côté droit sera déterminé en partant du littoral.

Art. 5.- Le numérotage sera exécuté pour la première fois aux frais de la Commune.

Art. 6.- Son entretien et s’il y a lieu sa réfection seront et resteront, hors le cas de changement de série, à la charge des propriétaires qui devront veiller à ce que les numéros inscrits sur leurs maisons soient constamment nets et lisibles et conservent leurs dimensions et formes premières.

Art. 7.- Les numéros devront toujours rester facilement accessibles à la vue ; ils ne devront en aucun cas, être cachés ou recouverts.

Art. 8.- Les contraventions au présent arrêté seront constatées et poursuivies conformément à la Loi.